L'administration s'apprête à lancer un plan Santé à la DGDDI...

Ce vendredi 1er mars, a eu lieu la réunion technique (RT) dédié au lancement d'un Plan Santé, dont les réunions préparatoires vont se poursuivre vraisemblablement sur toute l'année.

Peu de choses à dire sur cette première réunion, sinon que la déclinaison du plan ne sera pas ministérielle mais bien directionnelle. A ce stade, la Douane ne bénéficie pas encore d'un budget prévisionnel. Aussi l'administration ne sait pas encore si cela fera l'objet au final d'un vote en CSAR ou bien d'un accord majoritaire.

L'UNSA Douanes avait rédigé une fiche d'action, à l'occasion des élections en 2022, afin d'agir pour la Santé au Travail, dédiée notamment pour OFFRIR et DONNER l'opportunité aux agents de bouger ; LIBÉRER et MODERNISER le cadre de travail des agents ; PROTÉGER le capital santé des agents. 
(à lire en intégralité ici : AGIR POUR VOTRE QUOTIDIEN - LA SANTE AU TRAVAIL)

 Cette première journée a été l'occasion de découvrir le constat dressé par Montreuil et les pistes d'action envisagées. Partage des constats :

  • des données éparses, un réseau d'acteurs multiples, des procédures non intégrées nécessitant de formaliser les processus et renforcer le suivi dans le temps ;
  • pas assez d'actions de formation et de sensibilisation en matière de prévention primaire et de santé au travail ;
  • discriminations liées à la santé ;
  • exigences spécifiques de travail, allongement de la durée de travail, télétravail.

Le plan santé doit répondre aux obligations légales de préservation de la santé physique et mentale des agents. Les axes de travail :

  • renforcer le suivi médical des agents en termes de prévention ;
  • conduire une réflexion sur la place du sport tout au long de la carrière notamment pour la Surveillance ;
  • promouvoir l'activité physique et lutter contre la sédentarité au quotidien ;
  • renforcer l'accompagnement des agents en organisation du travail atypique ;
  • préserver la santé des agents et des collectifs de travail ;
  • sensibiliser les agents aux risques pour la santé liés aux dangers des conduites addictives ;
  • accompagner les agents ayant des difficultés de santé et les proches aidants et lutter contre les discriminations liées à la santé ;
  • mobiliser l'ensemble des acteurs de la sphère de la prévention et de la santé au travail.

 

L'UNSA Douanes est prête à s'engager dans la préparation et mise en œuvre de ce plan, qui pourrait répondre à nos attentes, dès lors que nous aurons des garanties sur les moyens qui pourront être mobilisés. Il faudra avoir les moyens de ses ambitions du coté de Montreuil ! Nous serons donc très attentifs aux suites apportées à ce projet de Plan et très critiques s'il venait à faire pschitt !

Quelques interventions de l'UNSA Douanes :

  • Proposer des formations sur la santé au travail c'est bien, mais encore faut-il inciter et permettre aux agents d'y participer...
  • Le logement et la restauration doivent aussi être des paramètres de la bonne santé des agents.
  • Comment renforcer le suivi médical ? soit il y a plus de moyens, soit il y a de nouveaux moyens.
  • L'étude sur la santé des agents prend en compte le sexe, les grades, les âges, les branches, etc., mais elle gagnerait à ouvrir sa réflexion au-delà, comme la composition des foyers pour exemple.
  • La lutte contre les conduites addictives doit passer prioritairement par la prévention et non par la répression (discipline).
  • La bonification ne doit pas être perdu pour quelques mois : cas des agents de la Surveillance obligés pour parvenir à leurs annuités de poursuivre au delà de 59 ans.
  • Les lourds équipements de la Surveillance à porter durant des heures usent le corps, comment l'éviter ?

 

GT/CSA-FS