L’UNSA Douanes demande des mesures de protection pour les biens et les personnels

Il y a trois jours, un adolescent est décédé à l’occasion d’un contrôle. Perdre la vie à cet âge est un drame, et nous avons de la compassion pour tous ceux envers qui il était proche.

Malheureusement, depuis ce drame, le pays tout entier est exposé à une vague de violences. De nombreux établissements publics, symboles de l’État, sont pris pour cibles et subissent des actes de vandalisme.

Fatalement, les services des Finances et ceux de la Douane n’ont pas fait exception. Nous apportons notre soutien aux agents de la DGFiP dont les bâtiments ont été détériorés notamment à Paris, Vernon, Vandœuvre et Nanterre.

Plus proche de nous à présent, nous avons appris en fin de matinée que nos collègues de la BSI d’Avignon ont essuyé des jets de projectiles dans le cadre de leur fonction et des incendies ont été volontairement déclenchés aux abords de la brigade. Fort heureusement, ils ne sont pas blessés. Nous leur témoignons toute notre solidarité.

Sans attendre, l’UNSA Douanes avait saisi ce matin la direction générale afin que les consignes de sécurité soient portées à destination de tous les personnels pour :

- la sécurité des biens, des agents et des usagers ;

- la sécurisation des bâtiments sensibles ;

- le comportement à adopter pour la mise en œuvre des contrôles ;

- la protection des cités Masse.

Les décisions locales qui visent à ne pas maintenir des services à des heures où sur des lieux devenus dangereux semblent nécessaires. Nous invitons nos collègues à ne prendre aucun risque, tant en brigades que dans les bureaux, s'ils devaient faire face à des individus hostiles.

Soyons prudents et veillons les uns sur les autres !

Nous insistons auprès de nos hauts dirigeants pour qu’ils soient vigilants et responsables pour garantir la sécurité à tous les niveaux de décision. Nous appelons également au soutien de la part de l’ensemble des autres acteurs de l’État, pour ne pas exposer inutilement les agents des douanes.

En outre, les transports en commun seront arrêtés entre 21 heures et 6 heures dans de nombreuses agglomérations. Des aménagements ou facilités seront nécessaires en cas de difficulté de transport pour réaliser les déplacements domicile-travail ou travail-domicile.

Si l’expression populaire doit rester libre, elle ne peut pas s’exprimer par des actes de violence aggravée. Nous appelons évidemment à un retour au calme. Après cela, le temps d’une prise de conscience collective sera indispensable : un pays démocratique qui connaît quatre crises majeures en 5 ans doit savoir remettre en question sa politique générale.

 

 

 

 

 

 

 

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